Laien im Recht - Sozial- und geisteswissenschaftliche Perspektiven im deutschsprachigen und frankophonen Wissenschaftskontext (DFH-DBV)

Das Forschungsprojekt setzt sich mit der in der geistes- und sozialwissenschaftlichen Rechtsforschung bislang wenig berücksichtigten Rolle von LaiInnen im Recht auseinander. Um anhand dieses Themas bestehende Annahmen über den sozialen Ort des Rechts empirisch und theoretisch hinterfragen und gegebenenfalls neu denken, findet im Januar 2019 in Kooperation der Universität Magdeburg mit dem Centre Marc Bloch - Deutsch-französisches Zentrum für Sozialwissenschaften der Humboldt Universität zu Berlin eine interdisziplinäre Tagung mit WissenschaftlerInnen aus dem deutsch-französischen Kontext statt, auf der erstmals ganz verschiedene Ebenen und Forschungsperspektiven des Phänomens "LaiInnen" im Recht zusammengebracht werden und versucht wird, dieses allgemein zu theoretisieren.

Le droit saisi par les "profanes". Les sciences sociales face aux pratiques juridiques des non-spécialistes dans le contexte franco-allemand

Ce projet de recherche voudrait consolider l'intérêt récent des sciences sociales pour le droit en favorisant un dialogue entre chercheurs francophones et germanophones. Il entend le faire en centrant l’analyse sur une question jusqu’à présent peu abordée par les sciences sociales, celle du rôle actif ou agency des non-juristes dans les pratiques juridiques. Cette question nous
semble de nature à éclairer sous un jour nouveau les mutations générales des rapports entre droit et
société. Compte tenu de la problématique générale, il y aurau une conférence interdisciplinaire et internationale en Janvier 2019, organisée en coopération de l'université Magdeburg avec le Centre Marc Bloch - centre franco-allemand en sciences sociales de la Humboldt Universität Berlin. La conférence est particulièrement innovante dans la mesure où le rôle actif des non-juristes dans la pratique du droit n'a jusqu'à présent guère été sérieusement étudié. Ce projet de recherche entend alors proposer un premier état des lieux sur les pratiques juridiques « profanes » et, ce faisant, reformuler plusieurs hypothèses centrales des sciences sociales au sujet des relations entre droit et société.